La course des champions ...vue du dernier !
Samedi midi, après un bon repas au soleil sur la Grand Rue de Pontarlier, me v’là au départ de la montée du Larmont.
Les bolides s'échauffent et montent dans un style éblouissant les premiers virages de cette côte. A les voir, c'est tout simple : suffit d'un bon transfert de poids et d'une poussée dynamique sur les cannes. Bien sûr en pas de un...
Sans aucune honte, je chausse et, après un petit salut au père Henriet (le Jean Pierre), à William Tracshel et à tous les amis jurassiens qui me font l'extrême amitié de me reconnaître et m'accepter ainsi parmi eux, me voici dans le premier virage à droite.
Ouh là là, c'est que ça glisse puis que ça monte drôlement, puis que le revêtement n'est pas terrible !
Mais dans quel guêpier me suis-je lancé ?!
Bien vite, je fais demi tour... et constate que je serai dans l'incapacité de m'arrêter en bas : je déchausse et redescend piteusement, skis à la main.
Les fidèles du blog du Rollerski, loin de se moquer de moi... me demandent des nouvelles des Kangourous !
Et c'est le départ : j'ai à peine eu le temps d'apercevoir Emmanuel Jonnier ou Christian Perillat sur la ligne de départ que bien vite ils sortent de mon horizon. Mais quelle course ! Une centaine de concurrents (dont un quasi parisien, le Bellifontain Jean Marie Wurtz, vieux compère du Paris Givré) et que du beau monde !
Pour les résultats, faut pas me demander : les premiers avaient fini leur douche et regagné leurs pénates...que je continuais à monter cette superbe mais interminable grimpette en encourageant les spectateurs (très nombreux !) à patienter encore un peu...
Mon seul challenge : ne pas me faire rattraper par TOUTES les filles, parties 20 minutes plus tard ! Pari gagné : seules Anouck, Emilie, Gaétane et Roxane (quels beaux prénoms et sacrément bien portés) m'ont doublé...
Dimanche
Ma brillante perf de la veille ne m'ayant pas découragé, je suis à nouveau sur la ligne de départ du 25 km à Oye et Pallet. Je dois avouer que la météo incertaine n'eut aucun effet sur le choix de mes roues. Je n'en ai qu'une paire (par ski) et ne les ai jamais démontées !
Et là, ce fut un régal.
Vrai : autant j'en ai bavé le samedi à essayer de rester sur la route sans reculer ni faire le grand écart, autant je me suis fait plaisir sur le bon revêtement et les faux plats qui relient Oye et Pallet à Mouthe. Déjà je savais que je ne serais pas dernier, grâce à François Camper !
Eh bien figurez-vous que je n'en ai laissé 4 derrière moi ! Et que ça me fait du bien. Dont Gérard Loichot, qui est de ma classe ou presque, et qui jure de ne plus remettre les pieds sur des skiroues. Fais pas ça, Gégé, on ne se verra plus si tu désertes !
1h11 : pour vous c'est sans doute minable. Pour moi, quand je rentre à Paris, et que je dis aux collègues, l'air de rien, que je fais une course de côte en ski de fond à roulettes à plus de 20 km/h de moyenne, je suis une ve-dette !
Bon, c'est pas tout : je range les skiroues pour un an ... et je me prépare une nouvelle saison d'enfer en ski de neige avec une bonne douzaine de longues distances au programme : si la neige est au rdv, je bouclerai ma 22ème Vasa et mon 7ème passeport de la Worldloppet : on se contente comme on peut.
Boris
Un peloton à bonne allure dans la montée
Le "Gégé" à l'arrivée à Mouthe
Boris dans la campagne....
Pour en savoir plus :
site de l'organisateur
site nordique-net
site nordicland.fr
site tout le ski
site club Morteau
site team skiju rapid